Identifier un minéral est bien plus complexe que reconnaître un champignon ou un oiseau. Cette tâche reste un casse tête pour beaucoup de spécialistes, et les erreurs sont communes.Mais voici les principaux critères permettant de les différencier.
La couleur :
La couleur est l’un des éléments les plus attractifs d’un minéral, quels ne sont pas les
charmes du bleu profond de l’azurite, le rouge orangé de la vanadinite, ou le vert intense de la
pyromorphite.
C’est pourquoi, la couleur est souvent considérée comme étant l’un des critères de
reconnaissance des minéraux. Or, s’il est vrai que certains minéraux ont une couleur propre, bon
nombre d’entre eux n’ont pas de couleur qui leur soit attitrée. Le quartz pour ne citer que celui-ci
peut être rencontré sous toute la gamme des couleurs ou presque : incolore, blanc, violet en tant
qu’améthyste, bleu rarement, jaune orangé en tant que citrine, rouge hématoïde ou encore noir fumé
ou morion.
Mais si l’on cherche à comprendre les causes de la couleur dans un minéral, la fascination
provoquée par l’esthétique doit laisser place à une toute autre matière, la physique quantique. En
effet, bien que très peu romantique, la couleur prend le plus souvent ses sources dans les
interactions entre la lumière (énergie) et les électrons.
On peut distinguer les interactions physiques, pour lesquelles la lumière n’est affectée que
d’une manière élastique, c’est à dire que sa direction est perturbée mais pas son intensité ; on peut
citer les phénomènes de réfraction, diffusion ou diffraction ; des interactions chimiques où les
interactions sont inélastiques, pour lesquelles une partie de l’énergie de la lumière est absorbée. Il
s’agit ici principalement de phénomènes d’absorption par des éléments de transition, de centres
colorés ou par des transferts de charges dans des groupements de plusieurs atomes.
Ci-joint un tableau avec les couleurs de quelques minéraux:
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