réduire le taux de CO2 atmosphérique grace à des algues : OUI c'est possible



Parmi les nombreux moyens visant à réduire la quantité de co₂ dans l’atmosphère on retrouve la biotechnologie .Cette voie consiste à utiliser des microalgues pour la biofixation du dioxyde de carbone et sa conversion en biomasse algale puis en produits à valeur ajoutée tels que les protéines, les vitamines et les aliments pour animaux.



Principe 


La fixation du CO₂ et la production de biomasse à partir des microalgues se fait de deux manières différentes l’une de l’autre par le type de dispositif utilisé dans chacune d’elles.
La première méthode consiste à cultiver les microalgues dans des bassins ouverts de type étang. Ces bassins sont constitués de canaux d’environ 30 cm de profondeur, agencés en plusieurs boucles fermées. Il s'agit donc d'injecter le CO2 Capté en plus de nutriments dans le fluide de ces bassins qui circulera grâce à un système mélangeur. Au cours de cette circulation les microalgues utiliseront la lumière dans leurs processus photosynthétique et convertiront les intrants en biomasse.

La seconde méthode utilise des milieux fermés nommés photobioréacteurs qui sont des réacteurs fermés dans lesquels a lieu la croissance d’une souche de microalgue, sélectionnée et exposée à des conditions opératoires optimales (température, pH, intensité lumineuse…) ce qui permet d’avoir des productivités optimisées .

Rendement 

Le captage du CO2 par les microalgues en réacteur fermé est sensiblement similaire au captage du CO2 en bassins ouverts. Pour produire 1g de biomasse sèche, la culture nécessite 1,65-1,83 g de CO2, contre 2g environ pour les bassins ouverts. En moyenne, on estime que ce captage est équivalent à 80 g de CO2/m2.jour (Sverige. Statens energimyndighet, 2008)
L’avantage des réacteurs fermés est d’avoir une très haute concentration en biomasse, de 2 à 8 g/L (contre 0,1 à 0,2 g/L pour les cultures en bassin ouverts).





Commentaires